Il faut dire que mon père était un grand amateur de quilles (les petites). J'avais remarqué que lui, et ses co-équipiers, passaient un temps non négligeable à calculer en cours de partie quel pointage était encore possible, en faisant l'hypothèse qu'il n'y aurait que des abats dorénavant. C'est comme si le score encore possible les intéressait beaucoup plus que le pointage actuel. Devant leurs incessants calculs, je m'étais dit: pourquoi ne fabrique-t-on pas une méthode de marquage par laquelle ce qu'on inscrit est toujours directement le score possible. Plutôt que partir à zéro et accumuler des points, on partirait à 300 et on perdrait des points, à chaque erreur que l'on fait! ☺
Alors, voici. Je recopie ici. telles quelles, les inscriptions sur la feuille retrouvée, et qui décrivent une telle méthode.
- Noter un abat [X], une réserve [/], sinon inscrire le reste, par exemple [2] s'il reste deux quilles après deux boules.
- À gauche du reste ou de la réserve, marquer le nombre de quilles non tombées après la première boule, par exemple 3[2], seulement pour les cases qui suivent deux abats ou une réserve, pas pour les autres. Je dirai que 3 est la retenue, et que [2] est le reste.
- Considérer que l'on part avec 300 points, et que l'on soustrait constamment, vers le pointage final.
- Marquer après chaque carreau. Soustraire:
- rien, pour un abat,
- 10, pour une réserve,
- 20, pour une réserve qui suit un abat,
- 20, pour un carreau ouvert,
- 30, pour un carreau ouvert qui suit un abat.
- Toujours soustraire le reste et la retenue.
- Pour un carreau ouvert qui suit un abat, soustraire le reste une seconde fois.
- Compter le dixième carreau comme les autres, sans oublier de marquer la retenue au besoin.
Note: L'avant dernier point contient des ratures et corrections, qui l'amèneraient à se lire plutôt:
- Pour un carreau qui suit un abat, soustraire 10, et le reste une seconde fois.
Bon, je m'amuserai un autre jour à vérifier tout ça, et aussi, si les ratures et corrections sont adéquates. À vue de nez, il me semble déjà apercevoir des erreurs dans l'ensemble ☺. Pour un jour de pluie…
François