samedi 13 août 2011

Technique alternative de marquage aux quilles

Mon père est décédé lundi.  Me voilà maintenant plongé dans le fastidieux classement d'un grand nombre de paperasses, récoltées à la maison.  Dans cette masse, je retrouve un bout de papier que j'avais manuscrit.  Il décrit une technique de marquage aux quilles que j'avais inventée, et qui avait intrigué mon père à l'époque, je me souviens maintenant.  C'est probablement pour ça qu'il l'avait conservé.

Il faut dire que mon père était un grand amateur de quilles (les petites).  J'avais remarqué que lui, et ses co-équipiers, passaient un temps non négligeable à calculer en cours de partie quel pointage était encore possible, en faisant l'hypothèse qu'il n'y aurait que des abats dorénavant.  C'est comme si le score encore possible les intéressait beaucoup plus que le pointage actuel.  Devant leurs incessants calculs, je m'étais dit: pourquoi ne fabrique-t-on pas une méthode de marquage par laquelle ce qu'on inscrit est toujours directement le score possible.  Plutôt que partir à zéro et accumuler des points, on partirait à 300 et on perdrait des points, à chaque erreur que l'on fait! ☺

Alors, voici.  Je recopie ici. telles quelles, les inscriptions sur la feuille retrouvée, et qui décrivent une telle méthode.


  • Noter un abat [X], une réserve [/], sinon inscrire le reste, par exemple [2] s'il reste deux quilles après deux boules.
  • À gauche du reste ou de la réserve, marquer le nombre de quilles non tombées après la première boule, par exemple 3[2], seulement pour les cases qui suivent deux abats ou une réserve, pas pour les autres.  Je dirai que 3 est la retenue, et que [2] est le reste.
  • Considérer que l'on part avec 300 points, et que l'on soustrait constamment, vers le pointage final.
  • Marquer après chaque carreau.  Soustraire:
    • rien, pour un abat,
    • 10, pour une réserve,
    • 20, pour une réserve qui suit un abat,
    • 20, pour un carreau ouvert,
    • 30, pour un carreau ouvert qui suit un abat.
  • Toujours soustraire le reste et la retenue.
  • Pour un carreau ouvert qui suit un abat, soustraire le reste une seconde fois.
  • Compter le dixième carreau comme les autres, sans oublier de marquer la retenue au besoin.
Note:  L'avant dernier point contient des ratures et corrections, qui l'amèneraient à se lire plutôt:
  • Pour un carreau qui suit un abat, soustraire 10, et le reste une seconde fois.
Bon, je m'amuserai un autre jour à vérifier tout ça, et aussi, si les ratures et corrections sont adéquates.  À vue de nez, il me semble déjà apercevoir des erreurs dans l'ensemble ☺.  Pour un jour de pluie…

François

samedi 6 août 2011

Blogger ou Google+ ?

Je tiens trois blogues sous Blogger: l'icule gazouilleur, mon journal Arts, et mon journal Ordi. Je m'en suis servi moins souvent depuis que j'explore Google+, n'ayant pas encore choisi quel équilibre serait le plus souhaitable entre ces divers moyens de communication.

Chose sûre, à ce moment-ci, déjà, je préfère clairement Google+ à Facebook. La seule raison pour moi de conserver un compte ouvert sur Facebook, c'est l'ensemble de gens que j'aime ou que j'apprécie et qui en ont fait leur moyen d'expression principal, qui y ont dévelopé une sorte d'aisance. Alors, pour essayer de sauver la chèvre et le chou, une passerelle. qui me laisse utiliser Google+ pour un commentaire nouveau, en fabrique une version succincte (vraisemblablement avec une référence) pour Twitter, et une autre passerelle transporte ensuite ces tweets vers Facebook.

Je me rends compte que la principale différence entre Google+ et un blogue, c'est l'origine de l'insertion des lecteurs dans une liste de distribution.  Google+ laisse chacun gérer ses cercles de contacts et contrôler ainsi la dissémination de ses commentaires. Dans un blogue, tous les commentaires sont essentiellement publics, et chacun souscrit aux blogues qui l'intéressent.

Un commentaire dans Google+ peut être public, mais là s'arrête toute distinction, puique chacun n'a qu'un seul cercle public, si j'ose ainsi dire.  Si Google+ offrait la possibilité de plusieurs cercles publics, les visiteurs pourraient eux-mêmes choisir de s'y inscrire; cela permettrait à Google+ de servir d'instrument de blogging. Mais présentement, avec un seul cercle public, cela limite quelqu'un à un seul blogue.  Pour un, je ne désire pas placer comme commentaires publics, tout pêle-mêle, le contenu de mon blogue touchant les arts et celui touchant les ordinateurs, puisque les gens possiblement intéressés par l'un ne sont pas nécessairement intéressés par l'autre.

Déjà que je trouve délicat, sous Google+ en mode public, la question de la langue d'expression!

Alors, je crois que je vais simplement poursuivre l'ajout d'articles dans mes blogues, et faire routinièrement référence à ces blogues à partir de Google+.  Cela aura pour effet indirect d'annoncer mes nouveaux commentaires sur Twitter et sur Facebook à la fois. Rien ne m'empêche, non plus, d'ajouter des pointeurs à Google+ à partir de mes blogues, si le cœur m'en dit.  C'est l'expérience que je prévois faire pendant un moment.  Je verrai bien ce qui en ressortira! ☺