dimanche 30 mars 2008

Brève biographie

 Aujourd'hui, on fait flotter le verre fondu sur une mer lourde de titane en fusion, et en refroidissant le tout ensemble, on obtient des fenêtres très planes. Mais j'apprécie le charme de l'imperfection des verres d'autrefois, comme dans les fenêtres de chez moi. En voici deux, l'une réfléchissant l'autre.

Le texte suivant est extrait de la présentation de ma conférence sur Remsync, au RISQ, en 1995

François a fait quelques études en informatique à l'Université de Montréal, avant de travailler comme administrateur système à divers endroits, dont le Centre de Calcul de l'Université, la Société de Mathématiques Appliquées, le Centre Informatique de Dorval. Il a enseigné aux petits et aux grands, ici ou aux États-Unis, et depuis toujours, il réalise divers travaux en informatique. Quelques-uns le perçoivent un peu comme le fantôme de l'Opéra.

D'ailleurs, ses intérêts extra-informatiques vont principalement vers l'orgue et la musique d'orgue. Certains connaissent François pour la bataille qu'il mène en faveur de la langue française, qu'il veut protéger du mauvais sort que l'informatique lui fait subir. Présentement à l'emploi de sa société, les Progiciels BPI, c'est son implication dans le projet GNU qui l'amène à nous parler aujourd'hui.

En, fait, cette brève biographie apparaissait comme une rubrique du menu de mon site Web personnel principal, qui contient une version plus complète de ma biographie. Ce blogue pourra m'aider, j'espère, à rendre mon site principal un peu moins lourd: il m'offre un moyen de placer l'information hors du chemin, sans toutefois la perdre!

samedi 29 mars 2008

Souvenirs du DIRO

 La première parution de l'Écho du DIRO renouvelé rendait compte d'un party de retrouvailles des anciens du Département d'informatique et de recherche opérationnelle de l'Université de Montréal et, chose amusante pour moi, illustrait ce party d'une photo où j'apparais (à gauche). On y voit aussi Francine Ouellette (de dos), Jacques Lefebvre (au centre) et Claude Goutier (à droite). En cliquant sur cette photo, on peut rejoindre la parution de l'Écho du DIRO dans son entier.

Malgré que je ne sois pas académicien de profession, j'ai toujours eu une relation un peu bizarre avec l'Université de Montréal, et réciproquement. C'est là que j'ai eu mon tout premier emploi, dans ce qui s'appelait alors le Centre de Calcul (et qui évolué de diverses manières depuis pour devenir la DGTIC d'aujourd'hui). Plusieurs années après que j'aie quitté cet emploi, l'Université a longtemps continué à m'attribuer un bureau, et ainsi, facilité mes fréquentes visites et diverses collaborations par la suite. (Il faudrait bien que je complète quelques détails à ce sujet, l'un de ces jours.)

Sur les CDC-6000 du Centre de Calcul, j'étais l'usager no 6. Claude Goutier a repris ce numéro lorsqu'il m'a remplacé dans le poste que j'occupais, et je suis devenu l'usager no 16 pour toute la durée du projet BONJOUR, et bien au-delà. Au DIRO (Département d'informatique et de recherche opérationnelle), mon code pinard existe depuis mes études, et dure encore. Je m'en sers parfois pour faire des tests, généralement juste pour avoir une autre vision sur le réseau, mais rarement pour les ressources de calcul qui y sont associées. Par contre, l'adresse de courriel (ainsi que la paramétrisation du compte qui sous-tend cette adresse) sert vraiment beaucoup, puisque pinard@iro.umontreal.ca a toujours été la seule adresse de courriel que je publie officiellement! Je l'ai toujours gardée comme référence, malgré qu'au fur et à mesure de mes emplois, contrats ou activités et collaborations dans divers projets ou laboratoires, j'ai bénéficié d'un bon nombre d'autres adresses, que j'ai tenues discrètes la plupart du temps. Mon courriel au DIRO, c'est mon adresse rémanente ☺.

Bernard Derval me demandait un jour jusqu'à quand, approximativement, je prévois utiliser pinard au DIRO, ce à quoi je lui avais alors répondu: Jusqu'à mon irrécupérable sénilité. Mais il m'est difficile de prédire, même de manière approximative, à quel moment cela se produira. Remarque que mes amis proches, peut-être, ont des opinions plus précises que moi à ce sujet, que leur politesse empêche de me partager? ☺